Pont sur le Rhône

Dans le cadre de l’autoroute N09, il convenait, après le spectaculaire pont haubané de Sion, de faire traverser à nouveau le Rhône quasi sans que l’on ne s’en aperçoive. Vu les conditions qui prévalaient en Valais pour tous les ponts autoroutiers, soit un tablier bas avec un haut gabarit d’espace libre en cas de crues, la hauteur de construction limitait le choix à un pont-auge métallique avec des poutres continues latérales fixées au-dessus des poutres transversales tous les 4.0 m et reliées à un cadre rigide.

Le tablier en béton est posé sur les entretoises. Comme celui-ci se trouve presque dans l’axe neutre des poutres principales, il ne collabore pas à la structure porteuse principale, c’est-à-dire que les deux poutres métalliques par pont font seules office de structure porteuse.

Ce type de construction a permis le montage de la structure métallique par poussage en cadence sans avant-bec de lancement. Par sécurité et pour une meilleure exécution des joints entre les poutres métalliques et le tablier en béton, les raidisseurs ont été posés à l’extérieur et en face des entretoises.